Chers adhérents et lecteurs, nous avons attendu les derniers instants pour être en mesure de faire le point avant le 15 septembre 2021.

Pour nos adhérents (vaccinés ou non vaccinés), Pour tous ceux qui refusent ce diktat, cette obligation non basée sur des faits scientifiquement confirmés ou bien étayés que faire après le 15 ?!

Il y a eu beaucoup d’agitation sur les potentielles failles du système… de la Loi, du décret, des arguments miracles, de la future reculade du gouvernement face au nombre importants de médecins à suspendre.
Vous avez été nombreux à nous faire suivre des argumentaires juridiques, à nous poser des questions sur la possibilité d’exercer, sur la légalité des AMM des vaccins, l’absence de définition du schéma vaccinal complet (le décret du 7 août a modifié un décret du 21 juin 2021)
Malheureusement tous les arguments ont été balayés (à quelques détails près) par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat saisis préalablement à la promulgation des textes ou sont inopérants.

Le SMAER et ses avocats ont tout étudié, ont dénoncé l’absence de questionnement ambiant, la violation des libertés qui apparaissent disproportionnées, la propagande et les fausses informations.
Il n’y a donc AUCUN ARGUMENT JURIDIQUE MIRACLE et la Loi et le Décret vont être appliqués avec sûrement des sanctions.

Il ne faut pas non plus compter sur une reculade du gouvernement sur ce point.
Les poursuites, si elles ne sont pas engagées immédiatement (les médecins peuvent être déconventionnés dès le 15 septembre), risquent de l’être dans tous les cas plus tard et l’arsenal du gouvernement est prêt. (ARS, CPAM et l’Ordre).

Si vous voulez résister (et nous vous comprenons) le SMAER et ses avocats seront toujours là pour vous défendre individuellement. ( N’oubliez pas les règles d’or de notre syndicat : ne rien faire, ne pas répondre, ni se justifier etc. sans nous prévenir de suite !)

Nous ne savons pas combien de médecins et soignants vont résister à cette atteinte des libertés individuelles.

Notre Président avait dit que « nous étions en guerre », nous sommes obligés de lui répondre que « nous sommes en résistance »

Le conseil d’administration du SMAER