« Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »

Voilà un titre que le SMAER aurait pu choisir pour une de ses newsletters. Le Professeur PERRONE a gagné la décoration de membre d’honneur du Syndicat. Le SMAER lui propose toute son aide dans les poursuites dont il fait l’objet par nos chères instances ordinales.

Certains diront que la critique de notre gouvernement est aisée, mais que l’action est plus difficile.Pourtant, le SMAER a été dans l’action dès le départ, la première requête devant le Conseil d’État ayant été déposée le 23 mars 2020 et nos arguments, qui aujourd’hui prennent tout leur sens, ont été balayés d’un ton condescendant par le gouvernement.

Tout ce que demandait le SMAER est de foutre la paix aux médecins et aux forces vives de ce pays au lieu de les contraindre et tout réglementer. Les médecins ne sont pas toujours d’accord, mais ce sont eux les mieux placés, au regard des données acquises de la science pour prescrire en s’assurant du consentement libre et éclairé du patient.

Partout où l’État a réglementé, cela a conduit à des blocages.

On attend encore la superbe étude DISCOVERY pour s’assurer du traitement le plus adapté au COVID-19, étude commandée en grande pompe par notre gouvernement à grand renfort de millions d’euros et qui devait mettre tout le monde d’accord, y compris les pays européens !… Ses résultats étaient attendus pour le 1er avril 2020. Aujourd’hui, plus personne n’en parle puisqu’ils recherchent encore des volontaires pour prendre des molécules qui sont clairement identifiées comme dangereuses et que leurs protocoles sont hasardeux.

Tout a été fait pour combattre les études cliniques optimistes et simples de ceux qui soignent. Mais il fallait faire confiance aux soignants, ce qui est manifestement tout sauf la volonté de l’État.

Alors ils ont mis des médecins dans des conseil scientifique et Haut Conseil à la Santé publique (HCSP) qui ont dit ce qu’on leur demandait de dire.

Visiblement, cela n’a choqué que le SMAER que le Président du Haut Conseil de la Santé Publique, le Professeur CHAUVIN, puisse déclarer dans la presse, tout honteux, que la recommandation prise limitant la prescription de l’hydroxychloroquine aux cas les plus graves n’avait aucun sens dans la mesure où la molécule ne pouvait pas agir à ce stade.

La farce de « The Lancet » est encore plus grossière. À croire que cet article a été commandé directement par la France et l’OMS qui,  48 heures après sa publication, ont pris des mesures d’interdiction brutale de prescription de l’hydroxychloroquine. Visiblement, ils attendaient cet article avec impatience… et exit toutes les études qui font état de ce que le traitement préconisé par l’IHU de Marseille est efficace.

Même après avoir été lâché par 3 des 4 auteurs et par « The Lancet » lui-même, pour les graves défaillances et les données frauduleuses sur lesquelles il s’appuie, cet article est manifestement considéré comme parole d’Évangile par le gouvernement français qui n’est pas revenu sur l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine. L’occasion était trop bonne !

Les 3 nouvelles études récentes (l’étude  des hôpitaux de New-York, de l’hôpital de Détroit et l’étude chinoise publiée par le même « Lancet » ) qui donnent raison au Professeur RAOULT sur l’efficacité de son traitement n’ont fait changer d’avis ni le HCSP, ni le comité scientifique, ni le gouvernement.

Le SMAER est toujours aussi remonté de constater que les décisions sont prises par des jeux d’intérêts à peine voilés et ne compte pas arrêter son combat aussi rapidement. Il réfléchit à attaquer tout le système, The Lancet, les auteurs de l’article, les reviewers… Cela jette le discrédit sur toutes les publications et la médecine toute entière.

En attendant ces poursuites, 3 nouveaux recours viennent d’être déposés devant le Conseil d’État :

  1. une requête en excès de pouvoir contre le décret qui a interdit l’usage de l’hydroxychloroquine suite à l’étude du Lancet et qui n’a pas été retiré depuis la révélation du caractère erroné et malhonnête de l’étude ni depuis les 3 nouvelles études qui confirment son efficacité ;
  2. une requête en référé suspension contre ce même décret dans l’attente de la décision en annulation ;
  3. une requête en référé mesures utiles pour ordonner au Gouvernement et à l’INSERM de communiquer les résultats de l’étude Discovery et, faute de patients en quantité suffisance, d’organiser une nouvelle étude rétrospective en utilisant les résultats disponibles collectés à l’échelle mondiale pour pouvoir étudier l’efficacité des différents traitements potentiels et notamment de l’hydroxychlroquine et azytromycine ;

Les actions en responsabilité suivront.

Le SMAER a besoin de vous, et de votre soutien. Pensez à cotiser !

Le Conseil d’administration.

> Requête REP
> Requête référé suspension
> Requête référé mesures utiles devant le Conseil d’Etat