Le SMAER a été le premier il y a 1 mois à entreprendre les recours utiles devant le Conseil d’État et différentes juridictions administratives pour obtenir des actions concrètes :

  • Commandes massives en vue de la fourniture des protections : masques, blouses …
  • Mise en place d’une logistique pour les soignants afin que les masques commandés soient bien remis aux intéressés,
  • Dépistage massif : ouverture des barrières réglementaires pour les laboratoires de vétérinaires en capacité de réaliser 300 000 tests par semaine,
  • Autorisation pour les médecins de ville de prescrire le traitement du Professeur RAOULT.

C’était il y a 1 mois…

Nous connaissons la réponse du gouvernement… heu… des Juges… Le gouvernement a procédé aux commandes, il fait son possible. Toutes les actions ont été prises. Et puis non les médecins ne peuvent absolument pas prescrire un traitement expérimental et dangereux ! Ils sont bien incapables de procéder aux adaptations nécessaires à l’état du patient et seraient capables de le faire bouffer à n’importe qui. Attendons l’essai DISCOVERY européen qui ne prendra que 15 jours !

1 mois après :

  • on attend toujours le milliard de masques (nous avons demandé la preuve des commandes sans succès…),
  • on attend toujours les résultats de l’essai DISCOVERY.
  • les laboratoires vétérinaires ne peuvent toujours pas dépister,
  • le traitement du Professeur RAOULT est généralisé dans tous les pays mais toujours interdit en France, et celui-ci a été plébiscité par de nombreux soignants.

1 mois après, le constat est clair : l’État considère cette affaire est chose publique, il veut tout décider, tout contrôler, tout prévoir et s’oppose à toutes les initiatives personnelles et/ou privées et dit tout et son contraire. Problème, le bon sens pratique est absent des qualités de nos chers politiques.

Donc le soignant n’a plus le droit de soigner, le pharmacien ne peut pas commander ni vendre des masques (c’est ce qu’on lui dit du moins), le laboratoire ne peut plus dépister. L’urgence est d’attendre que l’État nous dise comment faire mais sur le terrain ne fait rien ou si peu…

L’action du gouvernement est elle aussi suspendue à une poignée de scientifiques et en premier lieu ce Haut Conseil de la Santé Publique.

C’est sur les recommandations de ce Haut Conseil de la Santé Publique que le décret du 25 mars 2020 (modifié le 26) a autorisé la prescription du traitement par les seuls hospitaliers aux cas les plus graves.

Problème et non des moindres… ce traitement ne peut pas fonctionner sur les cas les plus graves.

Sans doute un peu honteux, le Président de ce Haut Conseil, mis en cause par des scientifiques de renom, par l’académie de médecine, a souhaité soulager sa conscience.

En effet, le Professeur Franck CHAUVIN, reconnaît publiquement dans 2 journaux nationaux que les recommandations prises par ce Haut Conseil sont du charlatanisme, émises sous pression et qu’elles ne servent à rien… liens sur le CANARD ENCHAÎNÉ et MARIANE.

Faute avouée à moitié pardonnée ? Certainement pas alors que le décret est toujours en application et que les mêmes freins sont opposés aux soignants.

Chacun doit prendre sa responsabilité et le Professeur Franck CHAUVIN la sienne.

Il devra répondre des infractions déontologiques suivantes :

  • Charlatanisme
  • Violation de l’indépendance professionnelle
  • Déconsidération de la médecine
  • Violation du devoir de prudence lorsqu’une information du public est réalisée.

Nos avocats, Maître Thibaud VIDAL et Maître Nicolas CHOLEY (AARPI CHOLEY & VIDAL Avocats : 06 99 53 17 60) nous autorisent à joindre la plainte (PLAINTE).

Nous arrivons bientôt en mai, et si le slogan de ce mois de mai 2020 était LIBÉREZ LES MASQUES ET LES SOIGNANTS?

Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.

La suite, au prochain épisode.