Le conseil d’administration du SMAER tient à signaler à ses adhérents et lecteurs qu’il n’est pas « ANTIVAX ».

La prise de position du syndicat dans cette campagne de vaccination correspond à sa lutte contre l’asservissement que nous imposent l’état et nos tutelles de santé.

Nous vous proposons le billet d’humeur du Dr Patrick Giusti, adhérent depuis l’origine.

La coalition médiatico-politique, sur la base d’informations scientifiques délivrées par un conseil éponyme, verrouille toute forme d’opposition à un discours commun qui, savamment  distillé, paralyse ou mieux stérilise toute pensée féconde en ce qu’elle est radicalement autre. L’unité de façade, cimentée par la peur et adoubée par le silence assourdissant des partis politiques, de la plupart des syndicats, du conseil de l’ordre et in fine des médecins eux-mêmes, ne fait plus illusion. Ajoutons à cela la complicité de « célébrités » diverses qui se montrent habituellement plus démonstratives dans des combats il est vrai souvent gagnés d’avance mais surtout et de loin, moins risqués. La peur paralyse ce microcosme dirigeant et suinte inéluctablement dans la conscience populaire via toutes sortes de média et réseaux, formidables caisses de résonance d’une puissance inouïe. Mais la peur est aussi le terreau du courage, celui de dire qui l’on est et où va notre loyauté. A nous médecins de défendre la médecine, cet art oublié, dont on nous dépossède chaque jour davantage. Il ne reste que lambeaux de ce métier du cœur, par les coups mortels que la technoscience et les dérives administratives lui ont portés. C’est notre déshonneur d’avoir tout accepté au détriment du soin véritable et de la relation humaine authentique que réclament aujourd’hui nos patients. Cette pandémie est une Némésis venue répondre à l’hubris de nos pratiques insensées mais aussi une possibilité pour nous de recouvrer l’esprit et d’honorer à nouveau notre serment et notre vocation. Ne soyons plus ni les petits soldats de l’industrie pharmaceutique, ni les secrétaires des caisses d’assurance maladie et encore moins les impétrants soumis à un conseil de l’ordre qui  au prétexte d’une cotisation obligatoire voudrait se faire notre porte-parole.

Devenons des grains de sable dans l’organisation du désastre en reprenant la place forte de notre vocation de médecin de famille, place centrale qui aurait dû faire de nous les artisans d’une gestion mieux maitrisée de l’épidémie en cours. Car nous avons été ignorés, pour ne pas dire évincés dans cette affaire. Aux injonctions délirantes et irresponsables des pouvoirs publics de laisser les malades à leur isolement, leur angoisse et leur paracétamol, il fallait répondre par notre présence inconditionnelle auprès d’eux et faire notre métier c’est à dire les soigner. Ce 15 septembre, certains d’entre nous seront sacrifiés, rebelles à l’obligation vaccinale qui a convaincu un si grand nombre. Si pour la majorité cette posture est indéfendable, pour d’autre elle témoigne d’un combat porté ailleurs, sur un plan plus politique et pourquoi pas plus philosophique, en rapport avec une vision du monde qui revendique sa différence, qui laisse une plus grande place à la liberté donc à l’altérité, une altérité acceptée dans sa totalité et non pas dans ce qui, en elle, nous ressemble, à l’exclusion du reste. A y regarder de plus près, il n’est pas impossible que ce virus fasse plus de dégâts par son génie diviseur que par sa pathogénicité ; l’histoire le dira pour autant qu’on lui laisse encore le droit de le faire.

Dr Patrick Giusti.